Yume Kikuchi est une jeune sorcière, toute fraîche et pétillante ! Elle décide un jour de quitter sa petite province pour rejoindre Tokyo, où elle est déterminée à parfaire son apprentissage dans la magie afin d’obtenir son diplôme. Bien sûr, le premier but de cette jeune fille est d’exaucer les voeux des gens grâce à son pouvoir, mais voyons plutôt si Yume réalise notre rêve de lecteur cherchant un manga à la hauteur …
Marre des mangas fantastiques où la sorcellerie, utilisée à tout va, rend le scénario lourd et invraisemblable ? Et bien, vous avez un petit peu de chance, Someday’s dreamers ne vous décevra guère sur ce point. La formation de Yume s’ancre dans un cadre plutôt réaliste : oubliez les nuages de paillettes et les baguettes magiques envahissant chaque page. Le but est ici de prendre la magie au sérieux.
Mais attention ! Ne vous attendez pas non plus à un ouvrage très élaboré et réfléchi. Le duo Norie Yamada et Kumichi Yoshizuki aurait pourtant pu nous offrir une histoire réussie, pleine de poésie … À la place, le lecteur se retrouve avec un manga assez médiocre entre les mains. Si ce n’est les dessins et l’humanisme qui offrent un soupçon de tendresse plutôt agréable, le reste est un échec total.
Le récit est saccadé, enlevant toute possibilité de présence d’une intrigue prenante. De plus , la tristesse et l’apitoiement ôtent toute charme à la sorcellerie. Bref, la légèreté de ce manga est bien trop lourde à supporter, et la magie n’opère pas …
Participation au challenge «Découverte des mangas» .
Je vois que ce manga ne t’a pas convaincu.
Il m’intéresse bien mais pas au point de l’acheter. Si je le trouve en bibliothèque, peut-être me laisserais-je tenter. 🙂
Effectivement, pas très convaincue par ce manga … Je n’irai pas jusqu’à le déconseiller, mais ce n’est pas une réussite à mon avis.
Enfin, après tout, il en faut pour tous les goûts ! J’ai pu voir sur certains sites que la légèreté de ce manga a su charmer beaucoup de lecteurs.